Incarnation d'un "système" dont la contestation algérienne réclame la fin, le président du Conseil constitutionnel algérien Tayeb Belaiz a à son tour démissionné mardi, deux semaines après le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika, dont il était un très proche.
M. Belaiz, 70 ans, faisait partie, avec le chef de l'Etat par intérim Abdelkader Bensalah et le chef du gouvernement Noureddine Bedoui, des "3B" dont les contestataires réclament le départ, depuis la démission le 2 avril, sous la pression conjuguée de la rue et de l'armée, de M. Bouteflika après 20 ans de pouvoir.
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