Le dialogue national inclusif lancé par le président Macky Sall semble en vérité hypothéqué par le refus d'une bonne frange de l'opposition dite «significative» de prendre part à ces concertations prônées par le président Macky Sall. Surtout que l'opposition a encore du mal à avaler la pilule de la suppression du poste de Premier ministre, faite sans concertation.
Cependant, ledit dialogue semble avoir pris du plomb dans l'aile avant même qu'il ne démarre. En effet, dès l'annonce faite par le chef de l'Etat, une bonne partie de l'opposition «significative» avait rejeté cette main tendue du président. Il en est ainsi du président de l'Act, ancien Premier ministre de Macky Sall, Abdoul Mbaye qui dit opter pour la posture de «lanceur d'alerte». Pour sa part, le candidat de la coalition Idy 2019 avait déclaré : «je ne peux pas dialoguer avec une personne habituée à renier sa parole». Il en est de même pour le camp d'Ousmane Sonko, leader du Pastef, qui estime que ledit appel est un «non-événement».
...