Dans son dernier rapport daté du 2 mai 2019, l'organisation non gouvernementale International Crisis Group (ICG) qui, comme son nom l'indique, ne vit que des crises qui existent, qu'elle devine ou qu'elle suscite à travers le monde, a une nouvelle fois rendu ses oracles sur le Cameroun.
Le sentiment général qui se dégage après la lecture de ce énième rapport d'ICG sur le Cameroun est que cette ONG est à la rescousse des sécessionnistes qui sont, de son propre aveu, désormais affaiblis car « divisés, [... ] à bout » et confrontés à « la majorité des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désormais opposée au boycott de l'école, aux villes mortes » et autres lockdowns. A contre-courant de l'opinion dominante au Cameroun qui est favorable à un Etat unitaire décentralisé, cette pseudo-ONG qui est en réalité, comme Amnesty International et Human Rights Watch, le bras armé de pouvoirs cachés, comme l'a bien vu l'ancien ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine (Cf. Les cartes de la France à l'ère de la mondialisation et ses ouvrages subséquents) tend à remettre en cause la forme actuelle de l'Etat au Cameroun en prônant un « dialogue entre les parties » en vue d'instaurer le fédéralisme au Cameroun.
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