Durant 32 ans d'un pouvoir autocratique et sanguinaire, l'ex-Zaïre avait fini par avoir raison de celui qui clamait que sa tête coûterait cher et qu'après lui, ce serait le déluge. Ironie du sort, c'est à la suite d'une longue et impardonnable maladie sur le lit d'un centre hospitalier en Suisse et dans la villa de Lausanne que l'un des derniers maréchaux de l'Afrique subsaharienne a rendu l'âme aux côté des siens.
Les Congolais alors Zaïrois avaient sablé le champagne, dansé et chanté durant sept mois de la longue marche des forces combattantes irrégulières composées des éléments des armées régulières ougandaises, rwandaises, burundaises et surtout angolaises et zimbabwéennes dans l'espoir que la longue dictature était définitivement enrayée de l'espace congolais.
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