Délétère est le climat qui prévaut, présentement, en RD. Congo. Quatre mois après l'alternance démocratique intervenue au sommet de l'Etat congolais, le pays tarde à décoller véritablement, selon l'entendement de 80 millions d'âmes vivant à travers les 26 provinces du territoire national.
100 jours n'auront pas suffit pour le nouveau pouvoir de Kinshasa de résoudre le problème de fond. Celui de résorber la crise protéiforme en présence, d'ordre socioéconomique, politique, institutionnel et cetera, en plantant le décor d'un changement qualitatif et durable. Conséquence ? L'incertitude du lendemain plane, s'inquiète-t-on dans plusieurs milieux politiques et proches de la société civile. Comme quoi, la voie de sortie de cette crise, outre la tenue des élections généralisées au sommet de l'Etat, se veut entre les mains des acteurs, politiques ou non, internes et externes soient-ils, visibles et latents, qu'il faille identifier et avec qui, il convient au regard de ses responsabilités, d'opter pour la voie des concessions qui soient, à tout prix, bénéfiques pour le souverain primaire.
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