« Des pays comme l'Ouganda, Djibouti, le Rwanda et l'Éthiopie prennent des mesures novatrices pour reconnaître et promouvoir les droits des réfugiés », a précisé António Guterres, affirmant qu'il avait constaté la solidarité et l'hospitalité des pays africains lorsqu'il était Haut-Commissaire pour les réfugiés.
Les Dialogues sur l'Afrique, présidés par le Bureau du Conseiller spécial pour l'Afrique (OSAA), en collaboration avec la Commission de l'Union africaine (CUA), l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA) et des entités des Nations Unies, est l'occasion pour les décideurs politiques, universitaires, organisations de la société civile, et membres de la diaspora de se réunir et discuter des priorités de l'Afrique.
L'édition 2019 a été placée sous le thème « Année internationale des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique ».
L'Afrique abrite plus de 24 millions de personnes déplacées de force, soit un tiers du total mondial.
M. Guterres a exhorté les participants à s'inspirer des « pratiques exemplaires » et « chercher des solutions à court et à long terme, à créer des partenariats nouveaux et novateurs, à déterminer les domaines qui nécessitent un soutien international plus solide et à continuer de jouer un rôle de premier plan dans ce dossier ».
Le chef de l'ONU a également appelé à s'attaquer aux causes profondes des déplacements forcés, dont les conflits, le changement climatique, la pauvreté, la discrimination et l'exclusion de toutes sortes.
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