C'est, en principe, le 30 mai 2019, que le corps de l'opposant historique aux différents régimes qui se sont succédé en République démocratique du Congo (RDC), Etienne Tshisékédi, décédé à Bruxelles depuis le 1er février 2017 et gardé dans un funérarium, arrive à Kinshasa.
L'on se souvient que faute d'accord avec le régime de Joseph Kabila qui tentait de récupérer politiquement l'organisation des funérailles du « vieux lion », le retour au bercail de l'illustre disparu avait été retardé. C'est dire si l'arrivée de la dépouille mortelle du vieil opposant en terre congolaise, constitue un événement. En effet, cette prise en otage qui ne disait pas son nom, sur fond de querelles politiques, était quelque peu gênante et frisait même l'indécence morale dans un contexte africain où l'on pense que les morts ne peuvent rejoindre les ancêtres pour le repos, que lorsque le deuil a été fait et les funérailles célébrées.
...