Rentré d'urgence de Genève où il prenait part au centenaire de l'Organisation internationale du travail (OIT), le président malien, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) s'est rendu, hier, 13 juin 2019, à Sobane-Kou où a eu lieu le massacre de 37 personnes, dans la nuit du 8 juin dernier.
A l'occasion, le numéro un des Maliens était accompagné d'un prélat et d'un pasteur, étant donné que le village de Sobane-kou est réputé pour être majoritairement chrétien. Cela dit, au-delà du symbole que peut représenter cette présidentielle qui intervient en plein deuil national et après le limogeage du gouverneur de Mopti, une question demeure : pourquoi le gouvernement malien n'a-t-il pas pu anticiper les évènements alors que tout laissait croire qu'il existait des instincts revanchards après le massacre d'Ogossagou ? De l'avis de nombreux observateurs, nul n'était besoin d'être rompu à l'interprétation des arabesques des marabouts maliens, pour prévoir ce qui est arrivé.
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