D'après le président du Geppao, Venance Konan, l'objectif de cette rencontre, deuxième du genre après celle d'Abidjan en 2015, est de susciter des réflexions sur plusieurs questions. Ce sont, entre autres, « Comment exercer sa liberté d'information sur le terrorisme sans entraver des services d'intervention dans le respect des victimes ? », « Quels sont les défis pour le journaliste ? », « Comment assurer la couverture médiatique des actes terroristes sans faire le jeu de ceux qui sèment la peur? », « Comment les terroristes sont financés et quelles sont les conséquences sur les investissements de nos pays ? ». Durant les deux jours, ces réflexions donneront lieu à 5 panels au total.
« Ces sujets nous concernent d'autant plus que nos pays sont en train d'être détruits et si nous ne réagissons pas toute l'Afrique de l'ouest sera détruite. En tant que communicateur, nous ne pouvons pas rester indifférents parce que les terroristes se servent de nous pour atteindre leurs objectifs. Ce qu'ils veulent, c'est que nous fassions la propagation de leurs activités et comme nous sommes utilisés malgré nous, il était important que nous nous retrouvions avec les responsables de la sécurité et de la politique pour voir ensemble ce que nous pouvons faire pour aider » a expliqué Venance Konan.
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