Luanda — Vingt affaires de traite d'êtres humains ont été jugées au cours du premier trimestre de cette année en Angola, a annoncé mardi à Luanda le sous-procureur général de la République auprès du Service de Migration et Etrangers (SME), Astergido Culolo.
Le procureur parlait à la presse après avoir donné une conférence sur "La traite d'êtres humains en Angola" durant un séminaire promu par le ministère de la Justice et des Droits de l'homme et destiné à la Police nationale.
Le sous-procureur général a indiqué que ce sont les provinces de Cunene, Zaire et Lunda Norte qui dominent les statistiques sur les cas, car ce sont des régions frontalières.
Le magistrat du Ministère Public a affirmé que la principale préoccupation avait trait aux mouvements d'enfants à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, car beaucoup ne respectent pas les lois en vigueur.
Entre 2016 et 2018, le pays a enregistré 33 cas de traite d'êtres humains, qui ont abouti à l'arrestation 56 personnes impliquées, parmi les nationaux et les étrangers, et une centaine de victimes sauvées, dont 31 femmes et 69 enfants.