Comme à chaque hivernage, les besoins en sang dans nos formations sanitaires ont augmenté avec la recrudescence des cas de paludisme qui entraînent très souvent des anémies et donc un besoin en transfusion sanguine.
En pareille période, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), structure de collecte et de traitement du liquide précieux, croule sous le poids de la demande (120 à 150 par jour à Ouagadougou). Mais cette année, la situation est davantage préoccupante, car au besoin énorme s'ajoute le boycott depuis plus d'un mois des activités médicales par les agents de santé qui refusent de se rendre sur les sites mobiles de collecte du sang pour son prélèvement. Conséquence : même si des volontaires pour donner leur sang existent, les préleveurs font défaut, et ce sont les malades qui en périssent. La désolation est totale. Constat
...