Les faits sont établis et constants. De plus en plus de jeunes Burkinabè rejoignent les groupes terroristes pour perpétrer des attaques contre leur propre pays. Ici, l'ethnie, la religion, la coloration politique de ces jeunes importe peu.
Ce qui est essentiel, c'est de comprendre les motivations qui poussent ces jeunes à rallier des groupes qui sèment la terreur et la mort afin de trouver la thérapie appropriée. Dans le contexte sécuritaire que nous connaissons au Burkina Faso, radicalisation, extrémisme violent et terrorisme sont liés. La « radicalisation » sert habituellement à décrire les processus par lesquels une personne adopte des opinions ou des pratiques extrêmes pouvant aller jusqu'à légitimer le recours à la violence. La notion fondamentale ici, c'est le processus d'adhésion à la violence. Le terme «extrémisme violent » lui ; renvoie aux opinions et aux actions de ceux qui approuvent la violence ou y ont recours au nom d'objectifs idéologiques, religieux ou politiques.
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