Le président de la Tunisie a rendu l'âme dans la matinée de ce jeudi 25 juillet. La presse internationale qui donne l'information affirme l'avoir détenue de la présidence de la république.
Les mêmes sources qui font état des suites d'une maladie confient que l'homme fort de Tunis a été hospitalisé la veille de sa mort, précisément dans la soirée du mercredi.
Pour rappel, au mois de juin dernier, Béji Caïd Essebsi avait subi une « grave malaise ».
Une situation qui avait d'ailleurs fait planer le doute sur le calendrier établi pour la convocation du corps électoral.
Lors de ses dernières sorties, Béji Caïd Essebsi avait clairement rejeté toute idée de négocier la vacance du pouvoir avec sa fameuse phrase « Compromis, oui, mais compromission, jamais».
Premier président démocratiquement élu au suffrage universel, en 2014, à la tête d'un pays longtemps secoué par des crises politiques à répétition, le défunt président a impulsé plusieurs réformes et changements.
Mais certains observateurs et ses adversaires politiques lui reprochent de se livrer à des tractations à l'ancienne, notamment avec le parti islamiste Ennahda, mais aussi au sujet des lois dites de réconciliation nationale, à partir de son élection.
A cela s'est ajoutée la situation sécuritaire qui s'est détériorée ces dernières années en Tunisie à cause de la montée du terrorisme avec ses attentats suicides.