Afrique Centrale: Marché monétaire - La Beac consulte les acteurs

Une concertation régionale bouclée ce 31 juillet à Douala visait notamment à sensibiliser davantage sur les enjeux des nouvelles réformes.

Une concertation régionale entre la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac) et les acteurs du marché monétaire s'est tenue du 29 au 31 juillet dernier à Douala. Les travaux, présidés par la directrice de la Stabilité financière, des Activités bancaires et du Financement des Economies de la Beac, Caroline Idrissou, avaient pour thème général : « Gestion des risques financiers dans le contexte de la Cemac et la problématique de l'approfondissement du marché monétaire : état des lieux et perspectives ». La banque centrale a un vœu. Que les acteurs du marché financier fassent preuve d'encore plus d'ingéniosité en matière de gestion des risques, dans un environnement en mutation vers les standards internationaux. Ceci afin de mieux maîtriser les différents risques identifiés (risques de contrepartie, de liquidités, de taux, etc.) et de continuer à développer les activités de marché. Entre autres résultats envisagés au terme de pareille évolution, l'amélioration significative des résultats financiers, laquelle entraînerait la multiplication des transactions et l'approfondissement des différents compartiments du marché monétaire, gage d'une conduite efficace de la politique monétaire commune, assure-t-on du côté de la Beac. S'agissant toujours des risques, Caroline Idrissou a relevé, à la clôture des travaux mercredi soir, que l'accès aux données financières des acteurs du marché monétaire demeurait « un grand défi face à la nécessité d'une gestion sereine des risques », allant dans le sens d'accompagner le développement des activités. Autre point soulevé par Mme Idrissou : les différentes entités, afin de profiter pleinement des récentes réformes monétaires, devraient mettre l'accent sur des activités comme l'ingénierie financière, le trading, la gestion active de trésorerie, le marketing des produits financiers, etc. Elles devraient aussi œuvrer à la réorganisation des services en charge des activités de marché, avec une orientation front-office, middle-office et back-office. « Au regard de la portée des différentes questions soulevées tout au long de ces trois jours de réflexion (... ) il s'est dégagé de manière consensuelle la nécessité pour chaque groupe d'acteurs de s'impliquer davantage et de favoriser l'avènement d'autres innovations complémentaires à implémenter à court et moyen termes », a encore indiqué Caroline Idrissou.

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