Toujours à l'écoute des autres peuples et cultures, le festival de Douarnenez a gardé un pied en Afrique pour sa 42e édition. Après les Congos, il accueille les « Algériennes et Algériens ». Leur histoire, avec celle de la France entremêlée, leurs langues et cultures, leurs peurs et leurs espoirs, ils les racontent dans leurs films, leurs livres, des photos et créations plastiques, présentés à Douarnenez. L'affiche du festival raconte aussi ce bouillonnement que vit actuellement l'Algérie. Décryptage avec sa créatrice, Hania Zazoua, alias Princesse Zazou.
C'est une boule d'énergie solaire et volubile dont les cheveux « en pétard », comme elle aime à le dire, accrochent le soleil qui s'obstine à briller sur Douarnenez, pour le plus grand bonheur des festivaliers et des organisateurs. Le festival fait salles pleines, les files d'attente sont - trop - longues et dans la galerie Miettes de baleine, où exposent Princesse Zazou et Sven, du collectif Brokk'art, les curieux se pressent, séduits par les œuvres iconoclastes et ironiques des deux complices.
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