L'Algérie tente de donner un nouveau souffle à sa diplomatie. Un vaste mouvement de changement d'ambassadeurs a été initié dernièrement par le chef d'Etat par intérim et touché plusieurs grandes capitales arabes (Rabat, Tunis,... ) et européennes (Londres, Rome, Berne... ) ; ciblant particulièrement les diplomates considérés comme des proches de l'ex-président Bouteflika ou de son entourage.
S'agit-il d'un mouvement surprise ? « Absolument pas, puisque ce mouvement devait avoir lieu il y a longtemps, nous a répondu Karim Kebir, journaliste politique à Alger. C'est la situation de blocage politique induite par le projet de 5ème mandat présidentiel et le choix d'un candidat consensuel à ce poste qui a conduit au report de ce mouvement diplomatique du fait que le changement relevait des seules attributions de l'ancien président de la république qui considérait les Affaires étrangères comme sa chasse gardée ».
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