Après un galop d'essai réussi en avril dernier dans le cadre des sénatoriales, le Conseil constitutionnel a eu à gérer un dossier plus complexe avec la présidentielle du 7 octobre 2018. On sait à quel point la course pour la charge suprême suscite mobilisation, engouement et intérêt, tant à l'intérieur du pays qu'en dehors des frontières nationales.
L'enjeu était donc de taille pour l'image et la crédibilité d'une institution qui représente une poutre maîtresse de l'architecture démocratique du Cameroun. A l'arrivée, il est loisible pour tous les observateurs avertis et objectifs de constater que la prestation des sages du Conseil constitutionnel au terme du contentieux électoral relatif à la présidentielle, aura été non seulement à la hauteur de la stature de l'auguste institution, mais également des attentes du peuple camerounais.
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