Pour la septième fois en 25 ans, les dirigeants africains et japonais se réuniront à nouveau ce mois-ci pour planifier la voie à suivre vers un avenir de prospérité partagée pour l'Afrique, le Japon et le monde. En ce mois d'août, la Conférence internationale sur le développement de l'Afrique de Tokyo (TICAD) nous offre l'occasion de nous rencontrer, de soutenir le multilatéralisme et de montrer que dans le monde actuel où tout est imbriqué, le destin de la plus petite des nations de la planète est étroitement lié à celui de la plus grande. En encourageant l'appropriation par l'Afrique d'un processus de développement épaulé par des partenariats internationaux, la TICAD offre l'un des meilleurs exemples de la manière d'atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).
J'ai assisté aux six TICAD précédentes. Chacune était unique, mais celle de 2016 méritait une mention particulière, puisqu'elle était la première à se tenir sur le sol africain, à Nairobi. Dorénavant, la conférence aura lieu tous les trois ans alternativement au Japon et en Afrique. Ces échanges symbolisent l'avenir qu'il nous faut construire, un avenir qui veut que quel que soit l'endroit où nous vivons sur notre planète, nos destins sont intimement liés. Il s'agit là d'un changement de perspective plus que nécessaire à l'époque des ODD.
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