La cour d'appel de Tamatave rejugeait mercredi 28 août l'affaire dite du Flying, ce bateau soupçonné de trafic de bois de rose interpellé dans les eaux territoriales en décembre dernier. Mais l'audience a une nouvelle fois déçu les défenseurs de l'environnement qui accusent les autorités de laxisme dans la lutte contre le trafic de bois précieux.
Mi-octobre 2018, en pleine élection présidentielle, le navire Flying, battant pavillon panaméen, est repéré sur la côte nord-est de l'île, rodant tous signaux satellites éteints. Des informations fuitent sur l'embarquement probable de rondins de bois de rose le jour du second tour. La marine nationale intervient alors la veille du scrutin et arraisonne le navire. Dix-sept matelots, pour la plupart chinois, sont alors arrêtés. Deux d'entre eux arriveront à s'enfuir lors d'un séjour à l'hôpital.
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