Les routes qui traversent le pays font non seulement les frais des attaques des jihadistes. Mais elles souffrent aussi de l'absence de services de l'Etat et, selon de nombreux Maliens, d'une corruption généralisée.
Face à la colère qui gronde, les autorités se sont empressées de dépêcher sur place des représentants qui tentent d'apaiser les tensions. Une délégation ministérielle s'est ainsi rendue mercredi à Tombouctou et s'est engagé à reprendre, au plus tard le 25 novembre, les travaux sur la route permettant de relier la région au sud du pays.
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