La quasi-totalité des chefs d'Etat de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se sont retrouvés à Ouagadougou, le 14 septembre dernier, pour une rencontre au sommet élargie au Tchad, au Cameroun et à la Mauritanie, afin d'œuvrer collectivement pour stopper le phénomène du terrorisme et son corollaire de crise humanitaire qui sévissent partout, mais surtout dans la partie sahélienne de la sous-région.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il en est sorti un catalogue de très bonnes résolutions, qui attendent d'être entérinées par le prochain sommet qui se tiendra à Abuja en décembre prochain, mais aussi par l'Union africaine et l'Organisation des nations unies (ONU) dont les concours ont été expressément sollicités dans cette lutte sans merci contre le terrorisme transfrontalier. D'ores et déjà, on sait que les chefs d'Etat présents à Ouagadougou ont lancé un appel à la mobilisation de ressources internes à hauteur d'un milliard de dollar sur une période de quatre ans afin de pouvoir faire face aux contraintes financières liées, entre autres, au déploiement annoncé de la force en attente de la CEDEAO sur les différents théâtres d'opération.
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