Goma — La mort en République démocratique du Congo d'un chef rebelle faisant l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) illustre la nécessité de rendre justice aux nombreuses victimes de ses forces. L'armée congolaise , le 18 septembre 2019, que ses forces avaient tué, la nuit précédente, Sylvestre Mudacumura, commandant des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), et « ses plus proches lieutenants ».
Les éléments des FDLR placés sous le commandement de Mudacumura ont commis de nombreuses atrocités contre la population dans l'est de la RD Congo et au Rwanda. Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI depuis 2012 pour des crimes de guerre incluant des meurtres, des mutilations, des traitements cruels, des viols, des actes de torture, des destructions de biens, des pillages, des attaques contre la population civile et des atteintes à la dignité de la personne, actes qui sont présumés avoir été commis dans l'est de la RD Congo entre 2009 et 2010.
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