Depuis quelques années, l'on assiste à ce qu'on peut appeler panique climatique. Car les nouvelles sur l'état de santé de la planète sont alarmantes. Durant l'été 2018, une vague de chaleur a brûlé l'hémisphère nord tout entière, entraînant la mort de dizaines de personnes du Québec au Japon.
En Californie, des incendies de forêts particulièrement destructeurs ont réduit en cendres des milliers d'hectares de végétation et fait fondre les pneus et les baskets de ceux qui fuyaient les flammes. Les ouragans du Pacifique ont forcé trois millions de personnes à fuir en Chine et ont quasiment rayé de la carte East Island, un îlot inhabité appartenant à l'État d'Hawaii. En Afrique, pas plus tard qu'en mars dernier, des grandes tempêtes ont causé des centaines de morts au Mozambique, au Kenya et au Zimbabwe. Le dernier événement à nous plonger dans ce sentiment de panique climatique n'est autre que les impressionnants feux de forêts qui ont ravagé l'Amazonie.
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