Il y a trois ans, les forces de sécurité congolaises ont ouvert le feu sur des manifestants et en ont tué au moins 66, ébranlant Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Trois ans plus tard, rien n'a été accompli pour faire rendre des comptes aux responsables de haut rang impliqués dans ce massacre.
Les manifestations, qui se sont déroulées du 19 au 21 septembre 2016, visaient à protester contre le fait que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s'était abstenue d'annoncer la tenue prochaine d'une élection présidentielle. Ce report faisait partie d'un effort, concerté et de longue haleine, de la part du président de l'époque, Joseph Kabila, pour se maintenir au pouvoir au-delà de la limite de deux mandats que lui imposait la constitution.
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