S'ils veulent sortir leur pays de l'incertitude dans laquelle il est plongé depuis plusieurs mois, les Algériens ne devraient-ils pas se résoudre au rendez-vous du 12 décembre prochain? Après, en effet, maints reports, les autorités de transition en poste depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, le 11 mars, viennent de fixer à la date mentionnée plus haut, la tenue de la première élection présidentielle tant attendue.
Poussé à la démission par la rue, l'ex-président n'a plus donné de la voix depuis, alors que les manifestations se poursuivent dans le pays. Toujours aussi nombreux, les meneurs de celles-ci tiennent mordicus à ce que soient dégagés tous les signes apparents de son règne, en particulier le retrait de la vie publique de tous ses anciens collaborateurs. Il s'avère que sur cette exigence, les tribunaux algériens aient été saisis de plusieurs dossiers mettant en cause d'anciens barons du régime déchu, certains croupissant désormais en prison.
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