New York — Les dirigeants internationaux devraient s'assurer que les questions relatives aux droits humains et à la responsabilisation fassent partie intégrante des pourparlers visant un règlement politique entre les parties au conflit en Libye, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui dans une lettre adressée au ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. La France a convoqué une réunion ministérielle qui se tiendra lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 25 septembre 2019.
Les conflits armés qui font rage depuis début avril entre les groupes affiliés à l'Armée nationale libyenne (ANL), commandée par le général Khalifa Haftar, et les groupes affiliés au Gouvernement d'entente nationale, soutenu par les Nations Unies, ont causé la mort d'au moins 100 civils. Le conflit a également déplacé plus de 120 000 personnes et détruit des infrastructures civiles. Depuis la fin de la révolution de 2011, les groupes armés en Libye opèrent dans une quasi-impunité, le système national de justice pénale étant désormais dysfonctionnel.
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