Ouvert le 30 septembre dernier, tambour battant, le grand dialogue national initié par le président camerounais, Paul Biya, en vue de trouver une solution à la grave crise qui secoue la partie Nord-Ouest et Sud-Ouest du pays, s'achève aujourd'hui.
Mais avant que les participants ne remettent leur rapport final au Premier ministre pour transmission, Biya a ordonné hier, la libération de 333 prisonniers arrêtés pour délits commis dans le cadre de la crise anglophone. Même si l'identité des personnes bénéficiant de cette largesse du président camerounais n'a pas été communiquée, c'est un geste qu'il convient de saluer à sa juste valeur, car il participe de l'apaisement. Du reste, c'est l'une des revendications de l'opposition à laquelle Biya avait donné une fin de non-recevoir. En tout cas, c'est heureux que Biya ait pris cette décision, car le dialogue avait pris du plomb dans l'aile.
...