Avec les élections législatives programmées pour le 7 novembre, le pays entre dans un environnement marqué par un ralentissement économique. «Il est évident qu'au niveau du privé, il n'y aura pas de nouveaux projets d'investissements annoncés dans un contexte électoral», affirme le patron de Business Mauritius, Kevin Ramkaloan. Dans la foulée, il se dit étonné que le gouvernement sortant ait choisi un jour de semaine pour organiser ce scrutin, étant donné que ce sera un nouveau jour férié décrété, donc un «jour de travail perdu».
Cependant, le patron de l'instance suprême du secteur privé ne croit pas qu'il y avait une quelconque surprise dans l'annonce du Premier ministre, Pravind Jugnauth, de convoquer le pays aux urnes. «On savait que les élections devraient se tenir au mois de décembre. Elles ont été fixées au 7 novembre. Tant mieux pour la démocratie et souhaitons que l'exercice se fasse dans la plus grande transparence.»
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