En danger d'extinction ou pas, les trafiquants d'espèces menacées n'en ont cure. Déterminés et cupides, bravant toutes les interdictions par le biais d'astuces de plus en plus développées, ils ont pour seul mot d'ordre : le profit. Pour preuve, ce ressortissant étranger arrêté par les éléments de la Douane de l'aéroport Mohammed V, en possession de 26 faucons vivants.
Un chiffre extrêmement et dramatiquement élevé, d'autant plus que depuis 2008, ces faucons sacrés (falco cherrug) sont considérés par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme en danger : quatre espèces comme vulnérables et six autres quasi menacées. En réalité, toutes les espèces de faucons sont fragilisées, d'une part à cause de la destruction de leur habitat, par la modification des paysages agricoles et la déforestation, et d'autre part, du fait de l'utilisation de produits phytosanitaires, liée à l'intensification de l'exploitation des terres par l'homme. Et évidemment pour finir le commerce illicite.
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