Là où le récif est détruit, ce jeune Océanographe biologiste intervient. Il s'agit de Faustinato Behivoke, qui valorise les débris de coraux morts pour réparer les habitats par la fabrication de récifs artificiels, entièrement fait à la main avec des matériaux locaux et abordables.
En effet, après quelques mois d'immersion, ces structures artificielles deviennent une oasis de la biodiversité marine. D'après les explications du technicien, les récifs coralliens sont des écosystèmes considérés comme une « maison », un lieu d'habitation, pour de nombreuses espèces marines, dont les poissons, les poulpes, les crustacés, etc. « Ce sont de véritables gardes à manger pour les pêcheurs du littoral où la vie quotidienne en dépend. Mais depuis quelques décennies, le récif corallien ne cesse de se dégrader à cause de l'effet du changement climatique et de la pression humaine », a indiqué Faustinato Behivoke. Océanographe, diplômé de l'Institut Halieutique et des Sciences Marines, à Toliara, celui-ci a innové l'utilisation de débris de coraux, pour fabriquer les habitats artificiels qui attirent les capitaines, les poulpes, les concombres de mer, les murènes, et d'autres invertébrés d'intérêts écologiques notables, comme les coraux.
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