Corruption, retro-commission ou encore rétrocession sont des termes qui accolent à ce jour le gotha politique congolais. Ces situations, qui se sont, vraisemblablement, affermies avec l'ancien régime, s'endurciraient, en même temps, avec l'actuel pouvoir et ce, malgré les assurances de Tshisekedi Tshilombo.
Le détournement de 15 millions USD ainsi que des dessous de tables entre sociétés privées et services de portefeuille de l'Etat en sont de belles illustrations. Quoi de plus normal que les politiques, la société civile ainsi que les congolais lambda lèvent, de plus en plus, la voix contre ces mauvaises pratiques qui, bien-sûr, demeurent aussi à la base de la gabegie financière, contreperformances économiques au pays et ses corollaires. Parmi les dernières réactions, il y a celle de Ramazani Shadary qui a, ce jeudi 24 octobre, lors de la clôture de la matinée politique du PPRD à Lubumbashi, recommandé la promotion de bonnes valeurs dans la gestion de l'Etat.
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