Lusaka, Zambie — Le Gouvernement entreprend des réformes statistiques pour soutenir la croissance économique et renforcer la capacité de la Zambie à intégrer la notion de responsabilité dans la planification du développement.
Telle est la déclaration du Secrétaire permanent du Ministère de la planification du développement et de l'administration, M. Chola Chabala, lors de l'ouverture officielle d'un atelier de formation visant à « renforcer les capacités des gouvernements africains à intégrer la redevabilité dans la planification du développement », au Centre de conférences international Mulungushi, à Lusaka.
Il dit que le pays fonctionne dans un cadre juridique de statistiques inadéquat, qui au fil des années est affecté par des écosystèmes de données dynamiques et en évolution.
M. Chabala souligne que le Gouvernement entreprend en ce moment un examen à mi-parcours du Septième plan de développement national (PDN), allant de 2017 à 2021. « Il est impératif que le Gouvernement élabore des politiques factuelles reposant sur des statistiques fiables et précises ».
« Une planification du développement efficace se traduira par une croissance économique soutenue et une transformation de l'ensemble de l'économie zambienne », souligne Chabala. Il remercie en outre la CEA pour l'appui continu apporté au Gouvernement zambien et espère voir la collaboration et le partenariat se poursuivre.
Il exhorte tous les participants à intérioriser, réfléchir de manière éclairée et utiliser efficacement les compétences qu'ils acquerront de l'atelier de formation.
La Zambie a commencé à mettre en œuvre la10ème du Compte de l'ONU pour le développement en 2017, dont la première phase comprenait des études techniques visant à évaluer l'état de la planification et des statistiques en Zambie.
Pour sa part, Sylvain Boko, Conseiller régional principal pour la planification du développement, à la Commission économique pour l'Afrique (CEA), déclare que les États qui décident de mettre en pratique une approche politique inclusive et fondée sur la bonne gouvernance sont susceptibles de gagner la légitimité nécessaire pour mobiliser toutes les parties prenantes autour d'un programme de développement national.
« Cependant, très souvent, l'un des défis auxquels les gouvernements font face concerne les critères retenus pour mesurer les progrès accomplis dans la réalisation de leurs objectifs de développement nationaux, faire le suivi et évaluer ces réalisations, rendre compte à la population de manière régulière, accessible et prévisible », souligne Boko.
De plus, Boko souligne que l'efficacité des systèmes de planification nationaux dépend en grande partie de la disponibilité de données pertinentes et de qualité, y compris de statistiques essentielles liées à d'importants points de repère du développement tels que la croissance économique, la pauvreté, les impôts, le commerce, les naissances, les décès, etc. qui en fin de compte restent fondamentaux pour la conception et la mise en œuvre de processus de planification du développement économiquement transformateurs et durables.
« La formation a été organisée pour répondre à certains des besoins de renforcement des capacités exprimés par les parties prenantes zambiennes tout au long de ce processus. Au terme de ce projet, nous espérons que la Zambie, en tant que l'un des cinq pays pilotes, sera en mesure de contribuer à élever et à renforcer la responsabilité des pays africains en présentant ses meilleures pratiques nationales », affirme Boko.
La CEA et le Ministère de la planification du développement national ont co-organisé la session de formation intitulée, « Renforcer les capacités des gouvernements africains à intégrer la redevabilité dans la planification du développement », qui se déroulera du 22 octobre au 1er novembre 2019, au Centre de conférences international Mulungushi, à Lusaka.
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