Quarante-deux personnes, arrêtées dans le cadre du mouvement populaire antirégime en Algérie, comparaissaient lundi à Alger, l'essentiel étant accusées d'"atteinte à l'intégrité du territoire national" pour avoir arboré un drapeau amazigh (berbère), selon des avocats. C'est "le plus grand procès des détenus d'opinion, porteurs du drapeau amazigh", depuis le début de ce mouvement né le 22 février, a estimé sur Twitter Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH).
Un premier groupe de sept d'entre eux a été jugé à la mi-journée, dans une salle de tribunal remplie d'avocats et de proches, a constaté un journaliste de l'AFP. Le Parquet a requis deux ans de prison, 100.000 dinars (environ 750 euros) d'amende et la confiscation des drapeaux, a indiqué Me Salem Khatri, membre du collectif de défense fort de 70 avocats.
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