De même que le temps passe, le combat pour la vérité des urnes, tel que prôné par Martin Fayulu Madidi, neuf mois après l'élection de Félix Tshisekedi à la Magistrature Suprême, est vraisemblablement révolu et dépassé. Désormais Cardinal de la RD. Congo, depuis sa création par le Saint Père au Vatican le 5 octobre dernier, Fridolin Ambongo a sous-entendu cette thèse ce mardi 12 novembre lors de sa première conférence de presse en tant que le représentant officiel de l'Eglise Catholique du Congo-Kinshasa.
S'exprimant sur la signification, les missions et les défis de son cardinalat, ce successeur de Laurent Monsengwo Pasinya a déclaré, urbi et orbi, qu'il ne tient aucunement à se présenter comme l'Eminence d'un pays fissuré où les gens, principalement, le gotha politique est en proie et en rogne. De facto, est-il question, a-t-il laissé comprendre, que les différents protagonistes évoluent dans le sens de privilégier les intérêts supérieurs de la nation, comme l'Eglise catholique a, dûment, accepté de passer outre la vérité des urnes.
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