Que retenez-vous de ce double concert des 7 et 8 novembre à l'Ifc de Douala ? Déjà, sur le plan musical, je me suis rendu compte qu'il y a un public qui écoute la musique, que nous faisons.
Lors du deuxième spectacle vendredi, je n'ai presque pas chanté. Dès que je touchais ma guitare pour interpréter une de mes anciennes chansons, la salle reprenait en chœur. En fait, c'était le concert du public. De deux, il y a eu une très grande mobilisation autour du spectacle. Sur les réseaux sociaux, il y avait des vidéos de mes collègues, de personnes improbables qui m'encourageaient, chantaient mes morceaux. Et au-delà de la présence à mes concerts, ce qui m'a le plus marquée dans ce mouvement, c'est l'adhésion des gens à mon travail. Les médias aussi, radio, télé, presse écrite entre autres ont joué un rôle important dans la présence du public à l'Ifc de Douala. Et dans toute cette mobilisation, dans les échanges avec mes fans, ce que j'ai apprécié, c'est que c'est des gens qui viennent de toutes les cultures, de tous les horizons, de tous les âges. J'étais contente de ce Cameroun que j'ai vu, sans barrières ethniques.
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