En nette croissance depuis leur arrivée sur le continent dans les années 1970, les zones franches ne dépassaient pas les quarante-sept unités en1997. Au fil des années, les dirigeants africains ont englouti des millions de dollars américains pour développer de puissantes industries de transformation grâce à cette stratégie, au détriment de la maximisation des recettes fiscales.
Il n'est pas incompatible de développer une industrie florissante et de créer des milliers d'emplois tout en collectant moins d'impôts. En tout cas, les zones économiques spéciales représentent une stratégie en vogue dans la région, après un franc succès dans de nombreux pays asiatiques. En effet, si l'État sacrifie ses droits d'impôts, il les récupère d'une certaine manière en facilitant l'industrialisation de son économie. Par conséquent, une industrie plus forte contribue à la création des richesses et surtout d'emplois. Une logique toute simple. L'Afrique a bien aménagé ses premières zones économiques spéciales et ses zones franches à partir des années 1974, mais la stratégie du reste payante va connaître un regain d'intérêt au cours des dernières années seulement.
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