Reporters sans frontières (RSF) qui a rendu visite au journaliste détenu depuis trois ans et trois mois sans avoir été jugé est extrêmement préoccupée par la dégradation continue de son état de santé et demande aux autorités de procéder à une évacuation sanitaire immédiate de l'ancien directeur général de l'audiovisuel public camerounais.
Le Tribunal criminel spécial (TCS) devant lequel se présentera Amadou Vamoulké pour la 24e fois ce jeudi 20 novembre devra se prononcer sur une demande de remise en liberté provisoire formulée par ses avocats. Cette demande est motivée par une dégradation extrêmement préoccupante de l'état de santé de l'ancien directeur général de la CRTV que RSF a pu constater après lui avoir rendu visite à la maison d'arrêt de Kondengui à Yaoundé au sein de laquelle il est incarcéré depuis plus de trois ans. Le journaliste a indiqué "avoir des douleurs dans les deux pieds qui le réveillent la nuit" et n'avoir reçu à ce jour aucun traitement malgré la neuropathie diagnostiquée depuis le début du mois de septembre.
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