Outre le manque des moyens financiers, les cent trente millions de dollars alloués à la Centrale électorale étant jugés insignifiants, l'autre contrainte pouvant hypothéquer la tenue des scrutins serait la refonte de cette institution dont tous les animateurs sont arrivés en fin de mandat.
Prévues pour janvier 2020, les élections locales et municipales risquent de ne pas avoir lieu. Le report est inéluctable au regard des différentes contraintes qui s'amoncèlent dans le processus de la matérialisation de ces scrutins, les premiers à être organisés en République démocratique du Congo. La principale difficulté est celle liée au manque de moyens financiers, étant entendu que l'enveloppe mise dans l'escarcelle de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) n'est pas à la hauteur des attentes en raison de sa modicité.
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