Avec l'actuelle classe politique de la République démocratique du Congo (RDC), on aura tout vu. Des querelles sont observées à longueur des journées, des futilités valorisées par ceux-là même qui sont censés se comporter dignement comme « excellences ».
Que n'a-t-on pas entendu ? Qu'est-ce que le monde entier n'a pas entendu ? Des injures, insanités et autres incongruités de tous genres, souvent pour prouver au guide qu'on lui reste fidèle et loyal. Quelques fois, des comportements peu orthodoxes simplement pour se faire accepter.
Tant du côté du Front commun pour le Congo (FCC) du sénateur à vie Joseph Kabila que du Cap pour le changement (CACH) du président Félix Tshisekedi, l'on doit se surpasser. Ces groupes de politiciens qui prétendent diriger ensemble la République, doivent mettre de côté leurs querelles souvent insensées qui ne font qu'endormir le peuple congolais.
Brûler les effigies de Joseph Kabila, de Félix Tshisekedi ou d'un autre Congolais ne peut être qu'un comportement insensé. Des militants qui s'adonnent à de tels actes, étalent au grand jour combien leurs responsables sont incapables de les éduquer.
Cela doit cesser. Le peuple congolais n'a pas besoin d'entendre tous les jours des discours non constructifs de ceux qui étalent leur manque de maturité politique.
Si le politicien congolais œuvrait réellement pour le bien-être du peuple, ces genres des banalités ne seraient guère d'actualité.
Ce qui parait parfois étonnant, c'est l'arrogance de ceux qui ont promis des merveilles une fois au pouvoir. Des personnes qui, hier, criaient à qui voulait les entendre qu'ils étaient désormais « partenaires » pour le bien du Congo, ne savent même plus si oui ou non ils doivent cheminer ensemble.
À ce stade, ce qui doit être privilégié, c'est la reconstruction du grand Congo tant chanté par les uns et les autres. Que les uns cherchent à évincer les autres au motif que les effigies du guide suprême ou de l'autorité incontestable ont été profanées, c'est simplement ignorer l'essentiel.