Le président Andry Rajoelina a réclamé des sanctions sévères, voire la radiation pour les magistrats corrompus.
Dans son engagement « numéro 3 », le président Andry Rajoelina promet le renforcement de la lutte contre la corruption et une Justice équitable. Pourtant, neuf mois après son accession au pouvoir, le monde de la Justice ne bénéficie pas encore de la confiance de la population. Les magistrats sont particulièrement pointés du doigt et sont accusés d'injustices. Même image pour les agents pénitentiaires, soupçonnés de soutirer de l'argent aux familles des détenus. « Je suis au courant de l'existence de corruptions ici », a déclaré le président Andry Rajoelina lors de sa descente à Antanimora le 1er novembre dernier. Par ailleurs, lors de ses deux rencontres avec le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), le Chef de l'Etat a réclamé des sanctions sévères, voire la radiation pour les magistrats corrompus qui, selon lui, « ternissent l'image de la Justice malagasy ». Deux dossiers importants ont notamment fait que la Justice ait été placée sur le banc des accusés. Il s'agit des affaires du triple meurtre survenu à Imerintsiatosika au mois de septembre 2018, et l'affaire Za Gasy qui a aussi fait couler beaucoup d'encre après que ce candidat malheureux des dernières élections législatives dans le deuxième Arrondissement, accusé d'avoir participé au meurtre d'un jeune homme le jour du scrutin, a bénéficié d'une liberté provisoire le 9 octobre dernier.
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