Au Niger, le président Mahamadou Issoufou a reçu, dans la plus grande discrétion, le 26 novembre, plusieurs leaders des principaux mouvements rebelles et indépendantistes touaregs maliens (CMA, HCUA).
La rencontre visait à renouer le dialogue avec ces groupes. Ceux-ci n'avaient pas apprécié que le président Issoufou affirme que le statut de Kidal est une menace pour le Niger et que l'Etat malien doit y reprendre ses droits.
Le président nigerien avait à maintes occasions affirmé également détenir les preuves "qu'il y a des mouvements signataires des accords de paix d'Alger qui ont une position ambigüe et qui sont de connivence avec les terroristes".
Boubacar Diallo est enseignant chercheur à l'université Abdou Moumouni de Niamey. Egalement directeur du Laboratoire sahélien d'études et de recherches sur les conflits, la paix et la sécurité, celui-ci estime que Kidal semble être redevenu l'épicentre du terrorisme dans la région et que seul le dialogue peut résoudre cette situation.