Beyrouth — Les autorités algériennes mènent une répression contre le mouvement protestataire connu sous le nom de Hirak, opposé à la tenue de l'élection présidentielle prévue le 12 décembre 2019, en procédant à l'arrestation de centaines d'activistes et à l'emprisonnement de plusieurs individus pour avoir manifesté ou brandi des drapeaux, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch.
Depuis le coup d'envoi officiel de la campagne le 17 novembre, au moins huit manifestants ont été condamnés et emprisonnés, et 15 autres sont en détention provisoire sur la base des vagues chefs d'accusation de « porter atteinte à l'intégrité du territoire national », de « distribuer des [documents] préjudiciables à l'intérêt national » ou d'« appeler à un rassemblement non autorisé ».
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