Les participants à une journée d'étude et de sensibilisation au sujet de "La lutte contre la sextorsion", organisée jeudi à Kénitra, ont plaidé en faveur d'une approche participative entre l'ensemble des acteurs concernés, laquelle approche doit tenir compte de la nécessité de développer les mécanismes de surveillance et de traçage de ce type de crime, né du "boom" que connaît le monde des technologies de l'information.
Lors de la séance d'ouverture de cette journée initiée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les intervenants ont souligné que la "sextorsion", qui relève de la cybercriminalité, prend plusieurs formes et s'adapte aux changements dans le domaine des nouvelles technologies, d'où la nécessité de cerner toutes les nouveautés qui y naissent et de développer les techniques et les méthodes de lutte contre ce crime transfrontalier. Dans ce sens, le commissaire divisionnaire Ahmed Bendahman a indiqué, dans une allocution au nom de la DGSN, que la Direction est consciente que lutter contre la cybercriminalité signifie faire face à une criminalité qui se métamorphose rapidement et qui exige un suivi permanent tout en passant au crible ses différentes formes et caractéristiques.
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