Madagascar: « Mody mitapy »

Abasourdissement général, avant-hier. On croyait que pour tous, qu'on soit un citoyen lambda ou un député, il est évident que toute violence sur autrui, encore plus lorsqu'elle frappe - et c'est le cas de le dire - des femmes et des enfants, doit cesser. Mais manifestement, ce n'était pas le cas pour tout le monde à Tsimbazaza, jeudi dernier.

On croyait que pour tout faiseur de loi, faire disposer le pays d'un arsenal législatif permettant de mettre un coup d'arrêt aux violences basées sur le genre (VBG), trop fréquentes dans le pays, est une nécessité, voire une priorité dans la mesure où les victimes sont des mères, des femmes, des sœurs, des filles, des enfants, mais aussi, bien que nettement moins nombreux, des hommes. Bref, quelque chose qui touche tout le monde, de près ou de loin. Mais au moment de s'acheminer vers l'adoption du projet de loi sur les VBG, Ô ! Stupeur, nos chers élus ont choisi de ne pas le faire. La stupéfaction était à son comble quand on a vu que parmi les députés qui n'ont pas pris la voie de l'adoption du projet de loi jeudi dernier, figuraient des femmes. Allez comprendre !

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