Le procès en appel contre le vice-président de la Guinée-Equatoriale, Teodorín Nguema Obiang, est essentiel et salutaire. La France peut être fière que ses tribunaux aient porté un coup à l'impunité d'un kleptocrate mais il est impératif que les avoirs soient restitués de manière responsable aux victimes.
Tribune. Après qu'un tribunal parisien a condamné, il y a deux ans, le vice-président de la Guinée-Equatoriale, Teodorín Nguema Obiang, pour avoir blanchi plus de 150 millions d'euros en France et que les autorités ont saisi ces avoirs, le gouvernement français a été confronté à la décision suivante : que faire de cet argent ? Une question toujours sans réponse alors que le procès en appel de Nguema contre sa condamnation doit s'achever ce mardi.
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