Au cours de l'année 2019 qui s'achève, les plateformes d'échanges en ligne ont continué à être des lieux d'expression du tribalisme, de la haine et de l'atteinte à la vie privée.
Les déviances sur les réseaux sociaux sont décriées dans plusieurs pays. Le Cameroun n'est pas épargné. La preuve, grâce à ces plateformes sur la toile, des mouvements ont été créés par les internautes camerounais après l'élection présidentielle du 7 octobre 2018. Il s'agit : des « Sardinards et Tontinards », avec pour conséquence, l'avènement de la brigade « anti-sandinards. » Depuis lors, la montée du tribalisme se poursuit. Elle s'amplifie même au quotidien sur les réseaux sociaux où certains internautes camerounais distillent leur venin. Face à cette instrumentalisation, la concorde, la cohésion sociale et le vivre-ensemble sont fragilisés. « Les dérives sur les réseaux sociaux ne sont pas une particularité camerounaise. C'est pourquoi, il faut encadrer et éduquer les populations à ce sujet puisque tout le monde s'y investi avec ou sans culture », déplore Xavier Messe, journaliste, directeur de HTV. D'où l'urgence de remédier à ce déficit d'éducation.
...