Alors que tous les regards étaient braqués, hier jeudi 09 janvier, sur les derniers groupes d'étudiants occupés à quitter l'Université de Kinshasa, des assistants et éléments de la garde universitaire ont surgi des caves pour se présenter comme des occupants du site, avec leurs familles, et solliciter, auprès de la hiérarchie de la police, une mesure de grâce pour ne pas être déguerpis. La réponse du général Kassongo, commandant de la police ville de Kinshasa, a été sans équivoque : application sans faille de la mesure gouvernementale portant évacuation des homes et caves.
Dans la foulée, il leur a fait savoir qu'ils devraient avoir tous vidé les lieux avant la tombée de la nuit, au risque d'être assimilés aux infiltrés et d'être évacués de force. Le ton utilisé était si ferme que l'on a vu les « syndicalistes » de ces « clandestins » battre en retraite et aller porter le message du déguerpissement illico presto à leur communauté. En moins d'une heure, les caves ont été « libérées » par leurs occupants.
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