C'est toujours la même rengaine après les intempéries. Aux moindres averses ou cyclones, les légumes se font rares. À tel point qu'il faut en importer certains. Et que le prix de ceux qui se retrouvent sur les étals flambe. Mais que font les autorités pour éviter une telle pénurie ? Sollicité, Akhilalandjee Goolaub, assistant directeur du Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI), répond d'emblée qu'une des solutions à ce problème, demeure la culture protégée (sheltered farming).
Optimiste, notre interlocuteur fait ressortir que si ce mode de cultiver des légumes a démarré lentement avec six serres en 1999, pour passer à 1 000 en 2019, il est d'avis que cela va s'accroître dans les jours à venir. Notamment avec la construction d'une centaine d'unités de production en culture protégée à travers le pays. Cinq sites ont été identifiés, entre autres, à Plaine-Magnien et à Villebague. Akhilalandjee Goolaub d'ajouter qu'on a déjà lancé un appel d'offres en ce sens.
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