Dimanche 19 janvier, onze dirigeants de pays concernés, voire engagés dans le conflit en Libye, ont promis de renoncer à toute interférence, et aussi de respecter l'embargo sur les livraisons d'armes. Le fait que les participants soient parvenus à parler d'une seule voix est perçu en soi comme un signe positif. L'ONU dit son intention de transformer cette déclaration en une résolution soumise au vote du Conseil de sécurité, mais cela peut-il changer la donne sur le terrain ? Les observateurs restent prudents.
« Vœux pieux », « déclarations de bonnes intentions », de nombreux observateurs ne font pas mystère de leurs doutes sur l'impact sur le terrain des promesses faites dimanche à Berlin. Certes c'est « un petit pas en avant », comme l'a souligné Angela Merkel, mais « la méfiance continue de régner » entre les parties au conflit, souligne l'analyste Naji Abou Khalil.
...