Devant la diaspora congolaise de Londres, le mardi 21 janvier, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est sorti de sa réserve en surfant sur une possible dissolution de l'Assemblée nationale en vertu de l'article 148 de la Constitution qui lui en donne les pleins droits.
Nonobstant les précautions langagières prises par l'orateur pour éviter de heurter certaines susceptibilités en se gardant des affirmations démesurées, il a été, malgré tout, la cible de ses détracteurs qui ont trouvé, dans ses propos, matières à dénigrement. Pourtant, lorsqu'on scrute les phrases aujourd'hui devenues sujettes à polémique, le constat est que le chef de l'Etat n'est pas prêt à emprunter cette voie sinueuse aux conséquences fâcheuses pour le pays. « Je n'ai pas besoin de créer une crise en RDC », dixit Félix Tshisekedi tout en indiquant qu'il y en a, au sein du gouvernement, qui veulent le pousser à dissoudre la chambre basse du Parlement.
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